Quinze jours que je tourne autour des mots, que je regarde les photos, que je souris. Quinze jours que je me dis que la soirée était belle, qu’il faut que je vous en parle mais que vous savez déjà tout.
Que ce projet des 68 premières fois, idée solitaire à la base, soit devenu un collectif chaleureux et passionné, me parait aujourd’hui encore fou.
Que de nos (mes!) auteurs chouchous aient fait le chemin, se soient déplacés pour venir raconter leurs livres, parler de leur écriture, qu’ils soient là grâce à ce projet, je ne parviens toujours pas à y croire, vraiment.
Pourtant, ils étaient là, Luc Blanvillain, Pascal Manoukian, Séverine Werba (accompagnés par Philippe Jaenada, Tobie Nathan et Xavier Duringer, invités dans le cadre des explorateurs de la rentrée Lecteurs.com) et même si ce billet n’est pas lu d’eux, qu’ils en soient infiniment remerciés.
Ils étaient là et cela m’a émue et m’émeut encore, tant j’avais l’impression que quelque chose prenait corps. De voir quelques-unes de celles qui ont subi mes mails, mes relances, mes questions, de voir cette équipe formée grâce, avec et pour ces 68. Tout cela est plus que moi, tout cela est plus que mon idée, elle est ceux qui ont rejoint le groupe, celles qui ont voulu y ajouter leurs voix, ceux qui sont venus juste pour soutenir, pour être là à cette soirée, elle est portée aussi par Dominique Sudre chez Lecteurs.com, qui nous accueillaient dans le café littéraire d’Orange.
L’émotion était forte, elle était belle. Sans doute, parce qu’elle était sincère.
Cette aventure n’a pas connu de zones d’ombres, d’ennui ou de colère, elle n’a été que spontanéité, chaleur et partage. Elle n’aura été que tournée vers les livres, sans y chercher l’introuvable, sans besoin de combler un vide ou d’assouvir un ego, elle aura, elle m’aura, une nouvelle fois prouvée que la littérature peut tout, et que les émotions qu’elle procure sont intenses et vivantes.
Et surtout cette soirée (et la journée du 4 décembre dans sa totalité, mais il y a des choses que l’on garde pour soi), par l’énergie qu’elle m’aura donnée et la certitude que la bonne place, l’endroit où je dois être n’est pas loin, me tiendra chaud pour la suite, et surtout me fait dire qu’elle n’est que le début d’une aventure.
Parce que vous conter la soirée est encore difficile, allez voir ce qu’en disent Ludivine chez Emilia et Jean, Céline et son Arthémiss ou Sabine et son carré jaune (merci les filles).
Les 68 ne font que commencer.
Vous me suivez ?
tu les as fort bien trouvés les mots!
une bien belle aventure!
Merci Eimelle! Mais ils ne sont pas à la hauteur de ce que je ressens, je crois.
Et toi ? Tu es où ? 😉
Avec des livres dans la main, bien sûr…
La réponse est oui… 😉