« Je connais ma place, dit-il presque sans aigreur. je suis Kevin. un Kevin ne peut pas, n’a pas le droit d’être un intellectuel. »
Quel bonheur de lecture! A en parler on a le sourire aux lèvres!
Iegor Gran nous propose un personnage inclassable: orgueilleux, hautain, tête à claques, que l’on pourrait détester (que l’on déteste?) mais qui nous fait rire!
Une lecture totalement jubilatoire.
Le maniement de l’humour est d’une maitrise parfait, le dosage divin.
On sourit en grinçant des dents, on se délecte de ces personnages border line où tout est permis.
La loufoquerie de la mère de Charlotte est doucement frappée.
Un pur moment de délice.
Et comme tout bon roman, il y a du fond, de la critique, du cynisme drapé d’humanité, de ces êtres en furie (des charognards?) quand l’un est à terre. Une satire du milieu journalistique et éditoriale pertinente et intelligente!
On rit et ça fait du bien!
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