Le rendez vous du lundi avec Leiloona de l’excellent blog Bricabook! (Une photo, quinze minutes, pas de relecture, hop sur le blog.)
Attention: ce texte est rempli de bons sentiments et de bonheur qui dégouline.
« Il est ma lumière, mon tout, ma raison de vivre. »
J’écoutais en hochant la tête, un petit sourire aux lèvres, trouvant la phrase facile. Un peu too much, non?
Si j’avais su, j’aurais hoché la tête plus fort, tant la liste aurait pu être sans fin.
Tu es arrivée, et là tel l’arroseur arrosé, ces mots là se sont retrouvés dans ma bouche, trop fades.
Evidemment, il y a les nuits sans sommeil, ces contractions au moindre de tes pleurs, ces instants fugaces « je voudrais une heure, juste une heure », cette fatigue tenace qui laisse des traces sous les yeux.
Ces minutes de luttes pour qu’enfin tu dormes, et au moment où le silence se fait, franchir le seuil de ta porte pour te voir dormir, te voir encore, n’être jamais repue de toi, de ton odeur et de tes babillages. De ton sourire, de ces yeux pétillants, de ces cinq lettres qui une fois prononcées suffisent à remplir un coeur. Entendre ton rire comme un pansement capable de faire oublier le corps trop faible, le moral flanchant.
Une lumière.
Ma lumière.
Ta lumière. Voilà mon but, entretenir ta flamme, celle qui va grandir avec toi, ne surtout pas l’étouffer, t’aider à comprendre qu’elle est unique, que toi seule peut la guider. Qu’il faudra laisser parler les cyniques, les jaloux et et les bavards qui voudront l’éteindre ou la dévier. Elle n’appartient qu’à toi, ne laisse personne -pas même moi, surtout pas moi- décider de sa direction. Entretiens toi là, fais la grandir. J’y veillerai, on les poussera ensemble les loups et les méchants, à coup de rires, de livres et de discussions.
Ta lumière.
Ma lumière. Tu as su la réveiller, cette flamme que j’ai laissé s’essouffler à force de quotidien, de combats vains, de faux semblants et d’idées faussées. Tu as su me pousser à devenir un peu plus moi, à arrêter de repousser l’avenir, tu m’as fait comprendre qu’avancer pour avancer ne servait à rien, qu’il fallait vivre maintenant. Il était temps de grandir moi aussi.
Ma lumière. Ta lumière. Qui est à la source de l’autre? Qui veille sur qui, bien fou celui qui saurait le dire.
Rappelle toi simplement qu’elle est à toi, qu’elle est toi et que personne, personne, ne peut en devenir le maître.
Brille, ma fille.
Très beau.. »entendre ton rire comme un pansement »
Je vais penser à cette phrase à la sortie d’école de mon fils ce soir…
beau, touchant, tendre… merci
C’est une sublime vision de la maternité!
C’est très touchant. Cela sonne juste. J’aime beaucoup.
superbe ode à la maternité et à l’enfant. Bravo
c’est si vrai et réel ce ressenti devant nos enfants
j’ai le chair de poule !
Super, j’adore ! J’aurais pu écrire la même chose pour mon fils. Un amour incroyable, hein ? 😀