La rentrée littéraire approche à grands pas, elle a même déjà commencé avec notamment le nouvel opus de Frédérique Martin (Sauf quand on les aime) que j’ai hâte de découvrir. Tous les ans, c’est excitant, ces promesses de nouveautés, ces plumes que l’on va retrouver avec délice (Laurence Tardieu, Gaelle Josse, Jennifer Murzeau ou Eric Reinhardt, pour ne citer qu’eux et dont je vous parlerai dès leur sortie), ces premiers romans qui vont nous faire frémir, un vent de nouveautés, un instant où l’on parlera littérature un peu plus qu’habituellement (un moment aussi où des romans qui en valent seront oubliés, d’autres portés aux nues sans qu’ils le méritent, c’est un autre débat).
Avant de vous lancer dans la course à LA nouveauté et de déambuler dans les allées de votre libraire à la recherche de la pépite, voici une petite sélection totalement subjective, complètement personnelle et nécessairement incomplète sur des livres lus dernièrement et qui à mon sens valent la peine de tomber entre vos mains!
Mon roman choc de ces derniers mois, la découverte d’une plume avant tout mais surtout un roman déroutant, vous savez de ces mots que l’on croit écrit juste pour soi. J’ai eu des frissons, des larmes, des révoltes en lisant ce roman et je sais qu’il ne pourra que toucher d’autres écorchés, ces rêveurs que nous sommes de continuer à croire qu’autre chose est possible. Laissez vous guider par le talent de Célia Levi!
Le quatrième mur de Sorj Chalandon
Est il encore besoin de présenter cet auteur au talent sans bornes? Sorj Chalandon offre un livre coup de poing, une réflexion profonde sur l’utopie et la fraternité! A découvrir sans attendre!
L’écriture et la vie de Laurence Tardieu et Buvard de Julia Kerninon
Deux réflexions sur la littérature, brillantes et touchantes, deux auteurs qui comptent. Deux ouvrages déterminants.
L’homme arrêté de Sébastien Amiel
Une lecture qui date (2012) mais qui m’obsède toujours. J’ai déjà parlé plusieurs fois de ce roman j’ai du mal à comprendre le peu de presse qu’il a eu, tant il révèle un auteur, une écriture brutale et sans concession, un roman écrit,sans conteste, avec les tripes, épuré au maximum. Il ne reste que la moelle, celle qui permet de rester debout, mais sans ornement, sans fioritures. Les romans comme je les aime.
Une sélection incomplète, qui peut être en appellera d’autres…
Et si vous avez déjà la nostalgie des vacances, plongez vous dans deux livres doux, tendres et mélancoliques que sont La blancheur qu’on croyait éternelle de Virginie Carton et Chercher Proust de Michel Uras (dont on reparle la semaine prochaine pour une petite surprise!).
Je suis plongée dans « La blancheur qu’on croyait éternelle »! Besoin d’une lecture plus calme, après le poignant « Pietra viva » (il m’en reste des séquelles, Dieu que c’était bon!).
Tu sais ce que je pense de cette rentrée…. Et je me dis que je vais de ce pas me plonger dans le roman de Célia LEVI… Diablesse insatiable !!
et voilà que la fièvre acheteuse me reprend à cause de toi !!!
Yes!