Marjorie Goujon est une jeune femme dynamique et pleine de projet, au parcours atypique! Comment passer d’un doctorat en physique à coach? Elle vous l’explique!
Je vous laisse la découvrir.
Merci Marjorie!
1.Une petite présentation rapide :
Marjorie Goujon, 35 ans, maman solo d’une fille de 7 ans, Docteur en Physique, actuellement consultante en indépendant en Lorraine.
2.Avant vous étiez Business Manager dans une société de conseil et aujourd’hui vous êtes consultante – chef de projet en indépendant, mais ca va bientôt encore changer 😉
3. Quel a été l’élément déclencheur ?
Un manque d’épanouissement général, une impossibilité de concilier mon travail, mes horaires avec ma vie de mère et de femme, un ras bol par rapport à la pression qui est mise sur les femmes cadres.
4. Depuis quand murissiez-vous ce projet ? Quel a été le délai avant de le mettre à exécution ?
J’avais toujours eu le projet d’être à mon compte, j’attendais juste le bon moment, le déclencheur, ensuite cela s’est fait très vite, j’ai quitté la société dans laquelle j’étais alors, cela a du me prendre 3 mois ..bref, juste le temps du préavis. Je réfléchis beaucoup avant de prendre une décision, mais lorsqu’elle est prise..il n’y pas de retour en arrière possible.
5.Votre formation ou vos expériences précédentes sont-elles proches de votre travail actuel ? Si elles sont totalement différentes, quels sont les atouts que vous retirez de votre cursus ?
Mon parcours paraît atypique, on me dit souvent que ma formation initiale (doctorat en physique) et mon travail actuel sont vraiment très éloignés. Je ne le vis pas du tout comme cela. C’est un parcours, un chemin qui m’a mené ou je suis actuellement, sans passer par ces étapes, je ne serai pas içi aujourd’hui. Ma formation scientifique m’a donné la rigueur, le sens du travail, la patience aussi un peu, le gout pour la précision et bien sur les connaissances et compétences techniques. Ces éléments m’ont permis d’obtenir un travail de consultant en innovation en Belgique, de ce poste j’ai eu une promotion et je suis passée Business Manager et je suis revenue en France. Ces expériences m’ont appris beaucoup de choses que j’utilise au quotidien.
6.Qu’est ce qui compte le plus : le culot, l’expérience ou les études ?
Le courage surtout, une certaine dose d’insouciance et d’optimisme aussi
7.La qualité essentielle pour la réussite du projet : la ténacité
8. La question indispensable qu’il faut se poser (et à laquelle il faut avoir répondu pour se lancer dans cette aventure ?)
Etre sur d’être prêt, prêt à changer sa vie, son rythme de vie, son niveau de vie aussi, surtout au début. Changer de vie professionnelle entraine aussi des changements au niveau personnel, il faut savoir en mesurer les conséquences. Tout le monde n’a pas envie ou besoin de cela. Donc savoir ce que l‘on est prêt à perdre, ce que l’on ne souhaite pas perdre. Il est nécessaire de faire le pour et le contre en toute sincérité.
9.Si vous deviez regretter une chose :
Aucune !
10.Vous sentez vous aujourd’hui pleinement épanoui(e) et à votre place ?
Oui, il y a bien sur des moments difficiles, mais je suis plus en accord avec moi même
11. Si un seul conseil devait être donné, ce serait…
de ne pas se décourager, d’être entouré, mais aussi de bien préparer son projet, sa faisabilité.
12. Le mot de la fin…
« La sagesse, c’est d’avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu’on les poursuit. » Oscar Wilde.
13. Et la question qui tue mais à laquelle on n’est pas obligée de répondre : financièrement, comment assume-t-on une telle transition ?
Impossible d’assumer cette transition sans avoir de l’argent en réserve, il faut avoir prévu de quoi vivre pour au moins un an / un an et demi
J’aime beaucoup la citation de Wilde. Quant au reste évidemment changer de vie ne s’improvise pas, il faut prévoir de quoi tenir matériellement…