Avant toute chose, hommage à la couverture de ce livre, parce que vraiment Stéphane Million fait de chacun de ses livres un tableau ! Il fallait que ce soit dit ! J’adhère, j’adore!
Les étourneaux, c’est une fable des temps modernes avec un parfum de notalgie, un hymne à la vie, à faire aujourd’hui ce qui est essentiel, viscérale,avant que tout s’arrête. Aimer démesurément, vivre intensément.
Fanny Salmeron saisit avec un oeil poétique, juste et émouvant le moment du basculement, la déchirure de la vie. Fuir pour survivre. Un air de fin du monde, avec cette question omniprésente: et si c’était nous? Mais le chaos n’est il pas déjà à nos portes? Ne faudrait il pas commencer à revenir aux fondamentaux avant d’atteindre le point de non retour?
On traverse la vie de ces personnages hauts en couleur, Lodka, Brun et Ari auxquels inévitablement on s’attache tout en s’identifiant, leurs sensibilités en proie aux délires des hommes. Un roman intemporel qui pose, mine de rien, avec discrétion, des questions essentielles.
Un ton décalé (qu’est-ce que ça fait du bien!), loin du consensuel où tout est suggéré avec pudeur et retenue. Pas besoin de prendre le lecteur par la main, de tout lui montrer, la suggestion est plus forte. La violence effleurée est redoutable.
La valse folle des étourneaux vous emporte ailleurs, sans bien savoir où et comment mais on se laisse guider ! Un roman intemporel et saisissant!
Etonnant, original, donc à découvrir!
Il y a des passages (de plusieurs pages) que j’aurais pu choisir tant ils me parlaient mais ce n’était pas raisonnable, lisez le et on reparle des pages 27 et suivants + 88 et suivants, ok?
Extrait: » A trois ans et demi, Brune Farrago accepta le monde tel qu’il était. Sa lourdeur et sa grâce, ses flaques et ses chutes, ses guêpes et son chocolat, ses compromis et sa comptine du soir.
Le monde.
Et puis grandir dessus. »
Merci Stéphane et Fanny pour votre confiance! Elle m’honore!
Ta critique me donne bien envie … faut-il encore que j’arrive à finir la pile qui m’attends !
On peut toujours en ajouter, c’est ça qui est bien, une pile à lire est infinie!
ro, je note encore, tentatrice !!!
En haut de ta liste, Lucie!
… et je plussoie!
(j’allais chercher un extrait, mais je vais peut-être reprendre celui-là, tiens – on pourrait l’encadrer^)
Effectivement, extrait recopié et toujours prêt de moi.. Pour ne pas oublier!
(allez, piqué, j’ai été faible)
(et merci pour ces qqs minutes en passant avec Laurence T.^)
De rien!
Ah, tu me tentes ! & tu as raison, la couverture est tellement belle !
Je prends les paris, tu devrais aimer!!
tu deviens infernale ! trop de tentations chez toi!
Ah oui, mais celui là, il est vraiment nouveau, avec un ton poétique singulier!!!
Merci pour les compliments sur la couverture !
Ils sont sincères!