Un autre extrait du livre mystère… (vous trouverez ici la première citation!)
Fin du suspens demain !
» Au fond je critiquais l’étroitesse affective des autres, mais je pouvais commencer à me demander si, sous mes airs concernés, je n’avais pas moi aussi à tendance à traverser la vie d’une manière autonomie.
Cette solitude qui était la mienne, et que je constatais régulièrement, j’en étais responsable.
Je faisais partie de mon époque, ce temps où aucune idée n’est plus suffisamment forte pour nous lier les uns aux autres. La guerre, la politique, la liberté, et même l’amour sont des luttes devenues pauvres, pour ne pas dire inexistantes. Nous sommes riches de notre vide. Et il y a quelque chose de confortable à tout ça, comme à la beauté d’un endormissement progressif. »
j’ai préféré le premier passage mais le tout est néanmoins très joliment écris! j’ai hâte de connaître le titre!